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L’enfance de croire

croire.JPGAuteur de deux romans remarqués (Pastel, prix François-Mauriac de l’Académie française en 2001, et Le fantôme de la tour Eiffel, prix du Roman historique en 2002), Olivier Bleys retrace ici le cheminement religieux de son enfance.

Cette dimension est si peu traitée dans la littérature actuelle qu’il vaut la peine d’insister sur la qualité de ces pages. Avec pudeur, l’auteur parle de son adhésion personnelle au monde de la religion, avec son credo, ses prières, ses signes, ses rites, ses objets, ses monuments. L’attrait de la chose religieuse (bientôt liée à la réalité physique des femmes catéchistes) demeure très intense, malgré les brouillages de l’adolescence, avec ses questionnements sur Dieu et l’âme. Pour expliquer cette fidélité, il reconnaît en lui une “ tournure d’esprit ”.

La foi, un don ? Sans doute, telle qu’il la définit dans la dernière page de ce livre inspiré. Ecrit avec recherche (le raffinement sied au sujet), ce récit parvient à traduire en mots un univers intérieur souvent présenté comme incommunicable.

 

L’enfance de croire, d'Olivier Bleys, Gallimard/Haute Enfance, 140 p., 11,50 € (François Lagnau)

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