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Spirit

  • Avis sur le livre :Auras I : Le Supplément d’âme, de Jean LAUDIC

    Jean Laudic a eu plusieurs vies. Après des études d’ingénieur, il devient consultant dans un célèbre cabinet américain de conseils, puis démissionne pour fonder sa propre entreprise. Il s’invente alors coach littéraire pour hauts dirigeants, en créant des textes de fiction à partir de ce que lui racontent ses clients. Et lui qui, à 17 ans, avait vu certaines de ses nouvelles sélectionnées par France Inter pour être lues à l’antenne, revient à ses premières amours pour l’écriture. Après plusieurs pièces de théâtre, ce féru de médecines parallèles nous livre aujourd’hui le premier tome d’une trilogie fantastique, thriller qu’il qualifie lui-même d’« ésotérique », autour de l’âme et de ses secrets.

    De quoi s’agit-il ? De régressions dans des vies antérieures, d’auras multicolores que seuls certains élus peuvent percevoir, de meurtres, de trahisons, de sectes, de livres mystérieux qui contiennent chacun une part du secret. Et d’un complot contre l’humanité, rien moins. Avec pour décor, Séville et ses palais, sa cathédrale, ses couvents. Ne boudons pas notre plaisir, ce premier tome de la trilogie Auras, aux dialogues souvent percutants, se lit d’une traite, et parvient à plonger son lecteur dans un suspens prenant qui faiblit rarement. Jean Laudic garde une distance suffisante avec son sujet pour le rendre crédible. Et nous, d’attendre le deuxième tome pour savoir qui des hommes ou des âmes prendra le dessus.

     

    Auras I : Le Supplément d’âme, de Jean LAUDIC, Editions Viatao, Paris, 2010, 446 pages

  • Astrologie : Conseils pour élever un enfant Capricorne

    Et voili, et voilà, je tiens mes promesses. Dans un commentaire, vendredi dernier, Anne Claire me demandait de faire le thème astro de son enfant Capricorne. Pas possible de faire le thème astro de chaque personne qui me le demande, en revanche, j’avais promis – et le voici – de concocter un petit guide à l’usage des parents d’un Capricorne. Voici, dans la bouche du kid himself, ce qu’il faut faire ou ne pas faire avec eux (on n’est jamais si bien servi que par soi-même !)

     

    Moi l’enfant Capricorne, je vais vous dire comment réussir mon éducation ! Lisez ceci et après ce sera à vous de jouer !

    Discret, je préfère observer. Si je suis fragile et délicat dans ma tendre enfance, c’est pour bénéficier plus tard d’une solide constitution. Ma chambre est bien rangée. Cette pièce est d’ailleurs souvent mon refuge. La solitude m’est indispensable. Réservé et raisonnable, je parais mûr avant l’âge. Je suis doué pour les jeux de réflexion comme les échecs ou les dames.

    A l’école, je m’applique ! On me dit quelquefois lent ? Je prends le temps de réfléchir ! Je perds mes moyens dans les concours de vitesse. Eh oui, je suis un concentré, pas un rapide ! Dans la cour d’école, je fuis les bandes de copains pour les minis groupes. Un ou deux amis me suffisent. Des amis surs et fidèles. Inutile de vous dire que je déteste les colonies de vacances ou les voyages scolaires. J’aime pourtant découvrir et visiter. Pour me faire plaisir, emmenez-moi voir des expositions ou des musées. Quand nous sortons, couvrez-moi bien. Je suis frileux. Si je refuse de manger, ne me forcez surtout pas car je suis peu gourmand de nature.

    J’apprécie les responsabilités. Elles me valorisent. N’hésitez pas à m’en confier très tôt même ! Si j’ai besoin de certaines règles de vie, je dois éviter de m’ancrer dans des habitudes. Il est bon que je rencontre du monde et que je participe aux conversations. Cela facilitera ma vie sociale et, insensiblement, je prendrai goût aux contacts. Attention, si on manque de tact ou si on me heurte, je me renferme dans le mutisme le plus complet. Je deviens « glaçon » et mon esprit têtu et rancunier aura du mal à retrouver sa bonne humeur. De même, on perd très facilement ma confiance, veillez à toujours tenir les promesses que vous me faites !

     

  • Comment les signes astrologiques du Taureau et Cancer lisent le livre Ce coeur changeant d'Agnès Desarthe

    Ce coeur changeant Agnès Desarthe, Points Seuil, 240 pages, 6,90 €

    Rose n’a  que 17 ans, quand elle débarque Gare de Lyon un beau jour de 1909. Pourquoi choisit-elle de se rendre rue du Faubourg Saint Martin ? Le sait-elle vraiment ? Non, c’est le premier hasard qui va donner le la à une vie d’errance, de choix fortuits, de coups de théâtre et de coups de chance. Rose suit son instinct, elle avance dans la vie sans préméditation, sans calcul. Elle trouve un travail le jour même. Drôle de travail, puisqu’elle n’est pas payée. Petite esclave moderne consentante. Nourrie, logée, exploitée ? Oui, surement, mais Rose aime Marthe sa sauveuse, comme elle aimera Emile, puis Louise, elle est leur chose sans pourtant leur appartenir totalement. Car Rose est insaisissable, elle est là sans être là. Rose pense à Zelada, sa chère nounou, la seule personne qui l’est vraiment aimée, touchée, chouchoutée, écran protecteur face à une mère qui ne l’aime pas, qu’il ne faut pas toucher, qu’il ne faut jamais déranger. Elle admire son père, mais celui ci vit dans un autre monde. Rose est seule, alors elle s’accroche aux jupes de qui veut bien d’elle. Elle connait l’opulence, le luxe, la fête, puis la descente aux enfers, la misère, l’abandon. Puis arrive la petit Ida, miraculeux nourrisson à qui elle va pouvoir enfin tout donner. Rose n’a pas eu de maman, elle sera la plus présente des mères, jusqu’à la folie. Emportée par une écriture sensuelle, une prose enveloppante, le lecteur voyage dans ce Paris début de siècle, croisant la Grande Histoire, les classes sociales, les modes. On pense à Baudelaire, on croise Proust, on se souvient de Zola. Un voyage envoûtant, où les sens prennent toute la place, laissant de côté, l’esprit, l’intellectualisme parisien ne retenant que la sensualité de la ville et de l’époque.

    Les Symboliques Taureau

    Rose parle 5 langues, a lu Spinoza avec son père, a vécu au Danemark, en Afrique et pourtant elle n’est pas ce que l’on appele une jeune fille cultivée, qui met en lumière ses talents, qui sait se vendre dirait-on aujourd’hui. Rose est un petit corps perdu, flottant, qui laisse les flots de la vie le porter au grès du vent et des rencontres. Rose n’avait pas le droit de toucher sa mère. Elle n’a reçu aucun baiser, aucune caresse d’elle, le comble de l’horreur pour un Taureau : voir les signes astrologiques et l'amour. Et pourtant, on imagine Rose née sous le signe du Taureau , tant elle fonctionne avec et uniquement ses sens et son instinct. Elle a tout connu des plaisirs, l’aisance, la richesse, l’opulence, l’amour, le sexe, la gourmandise. Elle a tout perdu, elle a eu faim, froid. Son corps a failli mourir plus d’une fois, sans qu’elle lutte vraiment, mais il est resté bien vivant. C’est une survivante, car elle a ce don  physique pour la vie que possède le Taureau, un être dont le corps est doté d’une force puissante. La sensualité est présente à chaque page, une sensualité sans artifice, sans lucre, ni érotisme inutile. La description gourmande d’un gâteau d’anniversaire délibérément détruit par une mère toxique, la découverte de la jouissance donnée par une femme, la description de la pauvreté dans tout ce qu’elle a de physique et  de corporel, comment nourrir un nourrisson avec un bouillon quand on a pas de lait, sentir son doigt happé par sa petite bouche dévorante, toutes ces scènes respirent l’esprit Taureau, incarne son rapport au corps sans tabou. Pour toutes ces pages d’une puissance physique et sensuelle totale, le Taureau croque sans hésiter dans ce court roman intense et intime.

    L’Extrait tellement Taureau

    « Souvent, lorsque l’habilleuse en chef lui confiait un costume, elle en profitait pour  respirer l’odeur de la toile mouillée de sueur. Les alliances de parfums était étonnamment variées : sueur mâle  sur velours n’avait rien avoir avec sueur femelle sur voile, sans compter que certaines parties desdits costumes pouvaient servir à plusieurs spectacles et changeaient de propriétaires. Un orgue s’était ainsi constitué, au sommet  de ses narines, qui lui permettait d’identifier non seulement le sexe de l’artiste, mais aussi son âge et son allure. »

     

    Le Taureau a aimé,  le Cancer va aimer aussi.

    Parce que le Cancer possède un rapport unique à l’enfance, le destin de Rose va l’émouvoir aux larmes. Comment cette petite fille peut-elle survivre à une mère aussi terrible, comment peut-on  supporter de telles privations, comment peut-elle accepter d’être utiliser comme un objet ? Fasciné par la résistance de cette jeune fille, le Cancer suit ses aventures avec l’espoir chevillé au corps, qu’elle va s’en sortir. L’arrivée du bébé Ida dans sa vie, la transforme en une maman tellement Taureau ascendant Cancer. Rien ne pourra plus décourager Rose qui doit coûte que coûte se battre pour sa fille. Avec succès ? Je ne dévoilerais pas la fin car il faut absolument lire Ce Coeur Changeant.

     

  • LE BONHEUR SELON CONFUCIUS de YU DAN

    Yu Dan, professeure de littérature chinoise de quarante-quatre ans, s’est intéressé à cet enseignement millénaire pour nous en restituer la philosophie. Cette œuvre a été saluée par la presse internationale et vendue à plus de dix millions d’exemplaires en Chine.  On connaissait déjà l'utilisation de la technique du feng Shui dans l'aménagement de sa maison, voici cette œuvre chinoise qui nous initie à la sagesse du maître Confucius en nous en livrant les secrets. Avec des termes simples et actuels, elle nous prodigue de sages conseils qui nous aideront à mieux comprendre le monde qui nous entoure et nous rendront plus heureux et plus humains. Son témoignage est accessible à tous et comporte de nombreuses réponses aux questions fondamentales que nous nous posons au quotidien. D’une écriture alerte, l’ouvrage véhicule une pensée qui n’a rien perdu de son acuité dans un monde fondamentalement matérialiste et remet les grands principes de Confucius au goût du jour en les adaptant à notre époque.

    Comment trouver le bonheur dans le monde moderne selon Confucius ?

    Dans les Analectes (une compilation de discours de Confucius et de ses disciples ainsi que de discussions entre eux), qu’elle interprète d’une façon très personnelle, elle puise des réponses aux maux actuels qui lui permettent de nous promulguer de précieux conseils dans différents domaines tels que le stress, le pardon, la manière de vivre, l’amitié, etc. Plus qu’un simple livre, cette œuvre ressemble à un manuel du savoir-vivre illustré de manière très sympathique par des citations et des anecdotes confucéennes. Yu Dan nous fait redécouvrir la pensée du philosophe dont elle a extrait les valeurs fondamentales comme le respect, le sens du devoir, le mépris du matérialisme et la compassion, tout cela, dans le seul but de nous faire retrouver le bonheur humain. Pour appuyer le tout, elle se réfère au taoïsme et au bouddhisme, à Tagore et à Hegel dont elle associe les théories à la vie d’aujourd’hui.

    Ce livre se lit très facilement et est relativement court ; 150 pages, 6 chapitres si l’on retranche la préface qui constitue une bonne introduction à l'œuvre de Maître Kong. Ainsi, sa lecture nous permet de mieux appréhender sa pensée au travers de ses paroles de sagesse. Grâce à sa simplicité et à sa limpidité, il est destiné à un large public. Yu Dan a le mérite de transformer de vieux textes classiques, souvent méconnus, en un savoir pertinent pour les lecteurs du 21ème siècle de l’ère d’internet.

    Cet homme, ce penseur, ce sage dont les principes de sagesse universelle traitent de l’homme et de son rapport au Monde, aurait-il donc encore des choses à nous dire, à nous apprendre, à nous, femmes et hommes du 21ème siècle ?

    Toutes les réponses à ces questions se trouvent dans ce livre qui est un véritable rappel à l’ordre, un guide du bon sens, une leçon de vie et pourquoi pas une bouffée d’oxygène dans un monde qui s’étouffe !

     

    LE BONHEUR SELON CONFUCIUS de YU DAN

     

  • L'esprit spirite au XIXe-XXe siècle

    C’est au XIXe siècle que pareilles expérimentations aspirent véritablement au statut de « sciences occultes » (pratiques en marge de la science et de la religion). Aller au-delà des pouvoirs de la conscience, tel est l’enjeu. Balzac (Ursule Mirouët, 1841), Dumas père (Joseph Balsamo), magnétiseur à ses heures, mais aussi Nerval, Hugo ou Poe n’excluent pas la possibilité de l’existence de forces qui dépassent l’homme et en popularisent l’idée. Le « sommeil somnambulique » ou hypnotique est à la mode. L’exploration des mystères de l’âme s’y inscrit à la suite des découvertes anatomiques ; et le désenchantement politique ressenti par les romantiques les incite à chercher d’autres issues. On lit ainsi dans les cartes de tarot de Marie-Anne Adélaïde Lenormand, qui manie aussi le marc de café et les blancs d’œuf battus, véritable cuisine voyante fortement rétribuée par ceux qu’elle captive. Retour des sorcières en plein XIXe siècle, comme s’en inquiète la Gazette des tribunaux ? Nicole Edelman corrige la sentence : « La somnambule magnétique se distingue radicalement de la sorcière : elle se veut fille de la modernité urbaine, de la raison, symbole du progrès de la science par le magnétisme. »

    Croire ou ne pas croire ? En tout cas, les progrès de la science ouvrent une boîte de Pandore et suscitent ce type de questionnements. Et l’invention du daguerréotype, en 1839, relance le problème de l’accessibilité à l’invisible. Capter l’immatériel, tel est le but de la photographie spectrale, et l’alibi d’un commerce de photographie spirite. Le tremblé et le flou, où se dessinent ectoplasmes et revenants, revendiquent le statut de la preuve, quitte à omettre de mentionner les trucages par surimpressions de clichés : on assure observer les empreintes photographiques obtenues en l’absence de lumière sous l’action de rayons mystérieux, et l’on n’a de cesse de traquer les forces qui s’impriment sur la plaque sensible. Ces sublimes supercheries et authentiques expériences tendues vers la recherche de la vibration lumineuse d’une âme amorcent au moins la réflexion sur l’inconscient et annoncent la psychanalyse. Et les apparitions mariales, en 1830, 1847 et 1858, relancent encore les débats sur les marques de l’invisible, les visions ou les hallucinations, espaces encore inexplorés et inexpliqués.

    Mais tous ces phénomènes renvoient en fait au regard que la société porte sur elle-même. Ainsi, le carnage de la Première Guerre mondiale ravive-t-il la croyance en la survie des morts et engendre une nouvelle poussée du spiritisme. Les proches d’un soldat disparu, incapables, faute de sépulture, de faire leur deuil d’un fils ou d’un mari, tentent de le retrouver par des dialogues médiumniques. Dans l’après-guerre, l’écriture automatique – le crayon posé dans la main écrivant sous l’impulsion de l’esprit – est remise à la mode par les surréalistes, épris de « beauté convulsive » et fascinés par les expériences sur l’hypnose pratiquées à la Salpêtrière par le docteur Charcot (1825-1893) dans le cadre des ses recherches sur l’hystérie.

  • Créer son intérieur Feng Shui

    Le Feng Shui est une tradition chinoise basée sur l'équilibre des énergies invisibles de la nature et de l'environnement. Il est possible d'appliquer les règles du Feng Shui pour la décoration et la rénovation de sa maison.

    Voici quelques recommandations et conseils sur la décoration de chaque pièce d'un logement.

    Avant tout, il faut savoir que le Feng Shui a pour but d'équilibrer les énergies qui nous entourent afin de favoriser le bien-être, la santé et la réussite. De manière générale, il convient d'éviter les angles vifs sur les murs, meubles et objets. Le désordre est à exclure car il empêche les énergies de circuler. Votre logement doit donc être bien rangé ! Voici les conseils d'un bon artisan rénovation de Foix en Ariège qui utilise le Feng Shui.

     

    Dans l'entrée : celle-ci doit être lumineuse, dégagée et idéalement vaste. Les miroirs sont à bannir tandis que les plantes sont les bienvenues.

     

    Dans la chambre : si possible cette pièce doit être le plus éloignée possible de l'entrée afin d'éviter les allées et venues. Le lit doit être contre un mur sans fenêtre et en diagonale par rapport à la porte. Pour un meilleur sommeil : il est recommandé d'éviter les appareils électriques, les plantes, un lustre au-dessus du lit, les miroirs et tout élément ayant un rapport à l'eau (tableaux, photos, aquariums, etc.). Eviter aussi tous documents de travail et garder la décoration de la pièce très simple.

     

    Dans le salon : cette pièce doit être accueillante, lumineuse et située près de l'entrée. Privilégiez les couleurs vives pour rendre le salon plus chaleureux. Eviter de disposer tous les fauteuils et le canapé autour de la télévision pour ne pas en faire l'élément dominant de la pièce et ne mettez pas les fauteuils dos à la porte.

    En revanche, il est conseillé de disposer une table basse et de mettre en avant tout signe de vie. Cela peut-être aussi bien le bruit de la tv, que de la musique, un aquarium, une plante verte ou encore des fleurs.

     

    Dans la cuisine : la pièce doit être propre et rangée et le centre dégagé. L'évier ne doit pas être à côté de la cuisinière, ni en face. Les objets coupants doivent être rangés dans les tiroirs et ne suspendez pas de paniers, fleurs ou plantes vertes car cela « pèse » sur la tête. 

     

    La salle de bain et les toilettes : idéalement situé au fond du logement, il faut éviter qu'ils soient au centre de la maison. La salle de bain doit être petite, rangée, lumineuse et le décor léger.