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une Critique de GUENON

A /GUENON va chercher loin ce qui est pourtant à sa portée, sinon à sa porte : il ignore tout de l’hermétisme et de l’alchimie, pourtant répandus dans le monde entier depuis les plus anciens âges, qu’il refuse et attaque sans nuance ni savoir. Pis ; il les méprise et les rejette sans le moindre argument, se bornant à les condamner sans retour, et ce probablement pour que son incapacité à les pénétrer et à les comprendre ne soit pas découverte…

L’expression cabalistique, qui lui reste hermétiquement close, à lui comme à la totalité des pseudo-érudits de son espèce, de son époque comme de la nôtre, qu’ils refusent en bloc, l’empêche de se les approprier comme il le fait des textes indo-védo-dravidiens et tutti quanti, et laisserait alors apparaître son ignorance profonde et étendue. Idem avec la culture druidico-celtique, avec la culture andine, avec la culture sino-taoïste et tant d’autres… Pour lui, celles-ci n’existent même pas !

Le dilettante de l’ésotérisme, le touriste de l’occulte, le chantre survolté de l’initiation à tous crins et dans toutes les positions, le critique zoïle des écrits de tous horizons, le Maître enfin, se contrefiche en effet de tout ce qu’il n’aborde pas dans ses livres, qui, pour ne pas être inintéressants, demeurent pourtant inutiles à élaborer quelque changement de comportement chez quiconque, tant ils restent dans la sphère illusoirement spiritualiste et initiatique de Guénon, alors que celui ‘n’évolue’ que dans son ‘univers intellectualiste et touristique’, très spécifique d’icelui prétendu ‘René’, qui se gargarise d’alcool frelaté et d’absinthe trouble…


B/ Guénon change d’orientation culturelle et de doctrines comme ça lui chante, toutes les quelques années, après avoir emprunté les éléments de chaque exposé, comme une robe de chambre usagée qu’on jette bien qu’elle ait été fidèle jusqu’à la trame de l’extrême : ainsi aura-t-il été archi-chrétien et pur catho, devint franc-maçon, se tourna comme irrémédiablement (mais plutôt comme la girouette qu’il était) vers les livres indous, pour ensuite tout repousser et devenir… musulman !

 

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