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Spirit - Page 8

  • La Réincarnation en questions - Ouvrage collectif

    reincarnation.JPGSujet à la mode, croyance de plus en plus répandue, la réincarnation suscite bien des passions. Sur le cosmos proche, mais nous transporte aussi dans un futur possible où l’Univers se révèle riche en surprises. Dans cet ouvrage, des spécialistes font le point, présentant arguments et contre arguments, dans le seul souci de fournir aux lecteurs un dossier solidement étayé. Ce livre, réalisé avec le concours de chercheurs et spécialistes de la réincarnation, pose des problèmes et apporte des réponses qui aideront le lecteur à mieux se connaître, à prendre son destin en main dans la perspective d’une évolution spirituelle épanouissante.

    Les uns y croient et trouvent dans cette doctrine le reflet d’une justice universelle.
    D’autres la rejettent, considérant qu’il s’agit d’un matérialisme déguisé, d’une inflation de l’ego faisant peu de cas de la véritable spiritualité.
    Feutrée ou passionnée, la polémique fait rage entre les pour et les contre.

    Dans cet ouvrage, des spécialistes font le point, présentant arguments et contre arguments, dans le seul souci de fournir aux lecteurs un dossier solidement étayé.
    Qu’est-ce qui survit à la mort et se réincarne ?
    Que devient l’ego ?
    Qu’est-ce que la métempsycose, la transmigration des âmes ?
    Quelles sont les méthodes qui conduisent à explorer les vies antérieures ?
    Sont-elles fiables ?
    Ce livre pose des problèmes et apporte des réponses qui aideront le lecteur à mieux se connaître, à prendre son destin en main dans la perspective d’une évolution spirituelle épanouissante.

    Les auteurs :
    Cet ouvrage est publié sous la direction de Jean-Michel Grandsire.
    Il a été réalisé avec le concours de chercheurs, spécialistes de la réincarnation : François Brune, Laurent Guyénot, Pascale Lafargue, Pascal Vivant, Fernand Gouron, Jean Prieur, Ian Wilson, Patrice Desserre….
    Préface de François Brune

    La Réincarnation en questions" (Ouvrage collectif), JMG Editions

  • Livre : DANS LA PEAU D’UN ÉVÊQUE, Pietro de Pauli

    Après La Confession de Castel Gandolfo (Plon, 2008), Pietro de Pauli, pseudonyme d’un mystérieux auteur qui se cache pour s’assurer une complète liberté de parole et d’écriture, signe ce « récit » pour le moins décapant. Son héros-narrateur, Marc Belhomme, qu’on avait connu dans 38 ans, célibataire et curé de campagne (Plon, 2006), est devenu évêque d’un petit diocèse rural. Il a 53 ans quand commence ce « journal » d’un évêque de campagne, qu’il va poursuivre pendant quatre mois.


    eveque.JPGBernanos avait prévenu : « Ma paroisse est dévorée par l’ennui, voilà le mot. Comme tant d’autres paroisses ! » C’était en 1936. Soixante-dix ans plus tard, ce livre en fait écho.
    Évêque, Marc est passé de l’autre côté de la hiérarchie ; il accepte timidement de succéder aux apôtres, il endosse la responsabilité ecclésiale. Courageux, intelligent, homme de foi et de prière, il raconte. Son témoignage est déclenché par une probable tumeur au cerveau qu’on a du mal à diagnostiquer, et qui pousse à l’urgence.

    Que faire dans le diocèse quand l’Église coule !

    Manque de vocations, vieillissement des prêtres, montée de la tradition, incompréhension du Vatican (l’Église souffrirait-elle elle-même d’une tumeur au cerveau ?), peur des évêques rassemblés à Lourdes… Le diagnostic est effrayant : on ne sait pas ce qui est pire d’une tumeur au cerveau de l’homme qui parle ou de l’Église qui se tait.
    « Parfois, je me demande si l’Église n’est pas malade de la maladie de ses prêtres, de ses évêques, de son pape : la solitude […] La solitude devient un soliloque stérile qui éteint la capacité de dialogue, qui rend insupportable la contradiction […] Oui, l’Église est malade de son long soliloque, de sa solitude choisie, de son superbe isolement. » Et plus loin, il s’interroge : « Comment une religion de la communion engendre-t-elle tant de solitude ? »


    Le malaise concerne tout le monde. Marc, Mgr Belhomme, est pris dans les secousses provoquées par la levée d’excommunication des quatre évêques intégristes, par l’affaire Williamson, par le viol et l’avortement de la fillette de Recife, par le buzz autour de la déclaration pontificale sur le préservatif… Il doit s’expliquer devant les curés, les paroissiens, les dames-cathé : « Une petite dame, toute menue, avec un filet de voix très doux, dit : "Sur les chambres à gaz, on peut s’expliquer, dire que c’est Williamson, mais le plus difficile, c’est quand les gens demandent pourquoi les divorcés, eux, sont toujours excommuniés." Là, c’est le déferlement, elles parlent toutes en même temps. » La question des divorcés-remariés revient fréquemment dans le récit. Mgr Marc Belhomme y est confronté : « Je crois que nous, les responsables de l’Église catholique, sommes dans l’impasse. » Et il reprend la formule du père Yves Congar : « On peut condamner une solution mais pas un problème. » Une justification jamais ne saurait faire jugement. Or, il s’agit bien de cela. Belhomme constate que l’Église se ferme sur elle-même à tous les niveaux.

    DANS LA PEAU D’UN ÉVÊQUE, Pietro de Pauli
    Éditions Plon, 291 p., 19,90 €

  • Sortie du livre : Comprendre les franc-maçons de Jean Saunier

    francs.JPGRéédition d'un bouquin d'il y a trente ans mais toujours très bien documenté. En plus de très belles illustrations de Jorge SOTERAS.

    Une belle analyse de l'histoire de la franc maçonnerie, surtout dans ses rapports aux symbolismes et ses relations avec l'église catholique. Plein de citations, de références, etc...Complémentaire d'un livre comme Séthos de l'abbé jean Terrasson qui informe le lecteur des rites maçoniques puisés dans l'Egypte ancienne

    Je le conseille à tout le monde.

    Comprendre les franc-maçons, de Jean Saunier, Editions Ivoire Clair

  • Mystique et Politique - Alain Melka - Gence - Léonetti

     

    mystique.JPGEn série d’entretiens avec le journaliste Alain Melka, André Gence, homme de foi, et Jean-Jacques Léonetti, acteur de bien des combats sociaux, nous livrent leurs craintes et leurs espoirs quant au siècle présent.


    Du lien mystique-politique au devenir de notre vingt-et-unième siècle, en passant par leur définition de la Liberté, la place de Dieu, les intégrismes ou la technologie…, l’homme de foi et le politique nous dévoilent, de manière très directe, leur propre perception des choses : la place de la politique dans tout ça et la présence de Dieu dans notre condition humaine. Rapidement pour les deux hommes, l’Homme et l’humanité prennent le pas dans leur discours et leur proposition pour société meilleure et plus juste pour chacun de nous.

    Du lien mystique-politique au devenir de notre siècle, en passant par leur définition de la Liberté, la place de Dieu et les intégrismes… André Gence et Jean-Jacques Léonetti nous dévoilent dans cet ouvrage leur perception des choses avec pour seul souci : l’Autre.

     

    Mystique et Politique - Alain Melka - Gence - Léonetti, Collection Récits et Témoignages 2006 

  • L’abbé Mugnier, le confesseur du Tout-Paris, fin

    Suite de la chronique sur le livre , L’abbé Mugnier, le confesseur du Tout-Paris

    « Je ne confesse pas, j’absous ! » La théologie morale de l’abbé se porte jusqu’à l’extrême du meinier.JPGpossible, cherchant la moindre bribe de foi ou de repentir. (Que voulez-vous, dira-t-il à la mort de la comtesse de Noailles : elle m’a dit des choses si belles que j’ai risqué l’absolution…)  Julien Green rapporte par deux fois, dans son journal, le mot si souvent repris : L’Enfer existe, mais il est vide. Dans un autre passage du même journal, cette répartie, plus amusante, et sans doute plus juste ; Mugnier cite Claudel lui disant : « Moi, l’abbé, j’ajouterais des fagots à l’Enfer, si j’étais Dieu ! – Montrant par là, concluait l’abbé, à quel point il était éloigné de l’être ! »  

    Mais peut-on s’intéresser encore à l’abbé Mugnier ? Le contexte, ecclésial, littéraire, mondain, dans lequel il a vécu a disparu et nous semble aussi lointain que les salons du Grand Siècle. L’Église, en dépit de quelques efforts louables, est toujours à des années-lumière des mouvements artistiques et littéraires. Les chanoines faiseurs de bons mots (Mugnier était chanoine !) ne subsistent que par exception, et l’abbé, selon le mot de la fin cité par son biographe, reste plus admirable qu’imitable, mirandum, non imitandum. Reste un homme aux prises avec les grandeurs et les petitesses de son temps, dont la capacité d’enthousiasme devrait nous réconforter sur le nôtre.

     

    Ghislain de DIESBACH, L’abbé Mugnier, le confesseur du Tout-Paris, Perrin, 340 p., 21,50 €

  • L’abbé Mugnier, le confesseur du Tout-Paris,

    « Vous, l’abbé, on vous enterrera dans une nappe ! » De son vivant, déjà, l’abbé Mugnier avait abbe2.jpglaissé se constituer autour de lui une sorte de légende dorée mondaine, faite d’indulgence sans borne, d’esprit de répartie et d’opposition facile entre sa soutane ( toujours qualifiée de « verdie » ) de « curé de campagne » et les salons du faubourg Saint-Germain qu’il fréquente.

    Ghislain de Diesbach, à qui l’on devait déjà l’édition du Journal, nous offre maintenant une biographie – la première, si l’on excepte un recueil de souvenirs de Marthe Bibesco. G. de Diesbach fait état, dans son récit, d’une foule de documents nouveaux et de nombreuses références aux parties restées inédites du  Journal, en sorte que l’on peut considérer que sa biographie ne fait pas double emploi avec ce dernier ; elle est d’ailleurs fort étendue sur la période de l’enfance et de la formation sacerdotale, ou sur des questions d’un aussi grand intérêt que la conversion de Huysmans, par exemple.

    Cet apport d’éléments nouveaux ne modifie pas, renforcerait plutôt, les traits à partir desquels s’est bâtie  l’image de légende de l’abbé. Ainsi son insatiable curiosité pour les êtres et ce qui les anime – non dénuée, parfois, d’équivoque, lorsqu’il s’agit des progrès de la « dépravation » ; et son corollaire, une immédiate sympathie, au sens le plus fort, avec son temps, et avec ce monde des « lettres » dont il lui semble que l’Église s’est détournée.

    Pour le séminariste qui est allé visiter Renan en cachette, et qui a escaladé le mur du cimetière pour aller, à Nohant, prier sur la tombe de George Sand http://georgesandetmoi.hautetfort.com/ ; pour le prêtre qui, désolé, a vu passer, d’une fenêtre, le cortège funèbre de Victor Hugo dans toute sa pompe laïque, ce n’est pas une revanche, mais une réparation que de pouvoir aller administrer le petit-fils du poète, Georges, et de baptiser l’arrière-petit-fils, Jean … C’est peut-être ce sentiment d’avoir à racheter certaines des intransigeances de l’Église de son temps qui excuse certaines naïvetés. Ce beau sentiment d’étendre jusqu’aux limites du possible les bornes de la compréhension est sans doute partagé par le biographe de l’abbé ; c’est pourquoi on est un peu surpris de trouver sous sa plume des jugements qui mériteraient d’être un peu nuancés sur Léon Bloy – pas toujours très défendable, il est vrai – ou sur Jacques Maritain.

     

    Ghislain de DIESBACH, L’abbé Mugnier, le confesseur du Tout-Paris, Perrin, 340 p., 21,50 €